Le paradoxe de l’âne de Buridan

Jean Buridan (né en 1300, probablement à Béthune, décédé en 1358), philosophe aristotélicien, logicien et théoricien scientifique en optique et mécanique.

Après des études de philosophie à l’Université de Paris sous le penseur nominaliste Guillaume d’Ockham, Buridan y fut nommé professeur de philosophie. Il a servi comme recteur d’université en 1328 et en 1340, l’année où il a condamné les vues d’Ockham, un acte qui est parfois appelé la première graine du scepticisme théologique. Les propres travaux de Buridan ont été condamnés et placés sur l’index des livres interdits de 1474 à 1481 par les partisans d’Ockham.

Défenseur du principe de causalité, Buridan a affirmé une version modifiée de la morale traditionnelle déterminisme, déclarant que les hommes doivent vouloir ce qui se présente comme le plus grand bien, mais que la volonté est libre de retarder le jugement de la raison, en suggérant une enquête plus approfondie sur la valeur des motifs. Le dilemme d’un type particulier de choix moral, entre deux éléments manifestement identiques, est illustré par la célèbre allégorie de “L’âne de Buridan”, bien que l’animal mentionné dans le commentaire de Buridan sur De caelo (Sur les cieux) d’Aristote soit en fait un chien, pas un âne. Sa discussion se concentre sur la méthode par laquelle le chien choisit entre deux quantités égales de nourriture placées devant lui. Discernant à la fois une symétrie d’information et une symétrie de préférence sur les deux items, il conclut que le chien doit choisir au hasard ; ce résultat conduit à étudier les théories des probabilités.

Le paradoxe de l’âne de Buridan

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