Matériel
L’entretien régulier, l’observation attentive, les soins appropriés et l’alimentation sont essentiels pour garder votre âne en bonne santé et heureux. Si vous avez des doutes ou des préoccupations concernant les soins et l’alimentation de votre âne, il est recommandé de consulter un vétérinaire ou un professionnel asin pour obtenir des conseils spécifiques à votre situation.
Les nécessaires de l’âne
Soins de base
Brosses et étrilles : les brosses et étrilles sont utilisées pour brosser et nettoyer le pelage de l’âne. Cela aide à enlever la saleté, les poils morts et à stimuler la circulation sanguine de la peau. Utilisez des brosses douces pour le visage et les zones sensibles, et des brosses plus fermes pour le reste du corps.
Coupe-ongles : les sabots des ânes ont besoin d’un entretien régulier. Utilisez des coupe-ongles spécialement conçus pour les sabots d’âne pour maintenir une longueur appropriée et prévenir les problèmes de santé liés aux pieds et un cure-pied pour nettoyer le dessous du sabot.
Produits anti-parasitaires : les ânes sont sensibles aux vers internes et aux parasites externes tels que les tiques et les poux. Utilisez des produits vermifuges recommandés par un vétérinaire pour contrôler les vers internes. Pour les parasites externes, des traitements sous forme de pulvérisations, poudres ou colliers peuvent être nécessaires.
Matériel de pansage : le pansage régulier est important pour maintenir la propreté et la santé de l’âne. Vous pouvez avoir besoin de gants en caoutchouc pour nettoyer les parties sensibles, d’éponges, de chiffons doux pour essuyer les yeux et les oreilles, ainsi que de matériel pour nettoyer les parties du corps.
Alimentation
Un râtelier : le foin constitue la base de l’alimentation des ânes. Il doit être de bonne qualité, propre et exempt de moisissures. Le type de foin peut varier en fonction de la disponibilité régionale, mais il est important qu’il soit nutritif et adapté aux besoins de l’âne. Les ânes sont souvent de nature plus frugale que les chevaux, il est donc important de ne pas suralimenter en foin pour éviter l’obésité.
Un abreuvoir : l’accès à une source constante d’eau propre et fraîche est crucial pour la santé et le bien-être de l’âne. Assurez-vous que l’abreuvoir est nettoyé régulièrement et rempli en permanence. Les ânes peuvent être sensibles à la déshydratation, donc veillez à ce qu’ils aient toujours accès à une quantité adéquate d’eau, surtout par temps chaud ou lors d’activités physiques.
Dans le cas de l’utilisation d’un seau, on le peut caler dans un pneu pour le maintenir pour le cas où les ânes le renversent systématiquement.
Les longes et les licols
On ne trouve pas de licol “spécial âne” dans le commerce. Les licols qui vont le moins mal sont ceux pour les chevaux, qui peuvent se régler à la muserolle, auxquels il faut rajouter des trous à la têtière.
Préférer les licols en coton, de section ronde si possible, qui blessent moins que ceux en sangle ou en nylon. Il est difficile d’y faire des trous pour les adapter, et les nœuds que l’on finit toujours par faire ne se défont pas bien. Ceux en cuir blessent rarement et il est facile d’y rajouter des trous, mais ils sont souvent chers et se perdent encore mieux que ceux en couleur.
Préférer les longes en chanvre, pas chères. Prévoir une longe “normale” pour mener en main, et une longue de 4 m en randonnée, pour pouvoir par exemple faire le tour d’un gros arbre. Éviter de faire des nœuds le long des longes.
À l’attache, on peut protéger la longe d’un bout de tuyau d’arrosage pour que l’âne ne risque pas de s’entortiller et de se blesser. On peut aussi enseigner aux ânes à ne pas s’entortiller (les attacher, très long, et les surveiller de très près, pour intervenir si besoin) ils comprennent assez vite.
Ne jamais laisser de licol sur un animal en liberté, surtout s’il y a des arbres auxquels il pourrait s’accrocher. Préférer une petite ficelle qui casse vite, nouée autour du cou pour servir de poignée. Si cette ficelle est solide, l’animal risque de se pendre comme avec un licol ou simplement de s’y coincer le pied en voulant se gratter l’oreille.
Quand les ânes jouent entre eux, ils aiment bien attraper le licol du copain, le copain est “prisonnier”, et le licol tout “mâchouillé”.
Quel que soit le harnachement (licol, bridon, bât, harnais d’attelage), il doit être adapté correctement à l’animal, sous peine de blessures. Les ânes ont la peau sensible, qui s’use très vite par frottement. Ces brûlures ne peuvent pas guérir si la cause n’est pas enlevée, peuvent s’infecter, et dans tous les cas, sont douloureuses. Un âne gêné par une petite blessure travaille moins bien et est moins disponible et peut se dégoûter des moments partagés avec vous (ou quelqu’un d’autre).
