Historiquement, en Espagne, il existe trois races d’ânes, parmi lesquelles l’âne zamorano-leonés et les deux autres sont l’âne andalou et l’âne catalan. Plus récemment, trois autres races ont été différenciées : l’âne de las Encartaciones (Pays basque et région de Santander), l’âne majorquin (îles Baléares) et l’âne majorero (archipel des Canaries). Le reste des ânes sont recensés comme ânes communs.
Depuis plus de trois mille ans, l’homme utilise l’âne à effectuer des tâches domestiques et agricoles. En Espagne, l’âne zamorano-leonés est historiquement différent. Après avoir vécu son moment de splendeur à la fin du 19ᵉ et au début du 20ᵉ siècle, cette race a touché de près l’extinction, car son utilité dans le monde rural moderne a pris fin. Grâce aux efforts de personnes enthousiastes et à un soutien institutionnel, l’âne zamorano-leonés erre encore sur ces terres.
L’utilité actuelle repose sur l’utilisation pour le labour des vignes, la plantation et la récolte des pommes de terre, ainsi que le transport sur de courtes distances. Aujourd’hui, la population est très ancienne et sa survie est toujours menacée, étant l’une des races considérées en danger d’extinction.
Grâce à leur caractère docile et noble, ils ont été utilisés ces dernières années dans des activités touristiques et récréatives, ainsi que dans des projets de thérapie avec animal. Une autre utilisation encouragée est son aide à protéger le bétail des loups. Les ânes ont une phobie des canidés et les font donc fuir.
Standard : c’est un âne bien bâti, d’une grande corpulence, une tête très volumineuse avec des pavillons d’oreilles larges et élargis, un squelette fort qui met en valeur ses membres et son bon tempérament, hirsutisme accentué, avec de longs poils, rêches et abondants, de bonne taille et avec un grand dimorphisme sexuel.