Des mules sur le chantier du littoral

Voir des mules en montagne, cela n’a rien de surprenant. Les apercevoir en train de travailler avec pour décor, la mer et le sentier du littoral Varois, c’est beaucoup plus insolite. Une association des Hautes-Alpes participe à un chantier de réhabilitation avec l’aide de ses deux mules. Là, où des engins sophistiqués sont parfois impuissants à gravir certains chemins, pourquoi ne pas faire appel à ses animaux aussi têtus qu’efficaces  Ces deux équidés transportent sur leurs dos 100 kilos de gravats, sur la presqu’île de Giens à Hyères-les-Palmiers

Cette expérience plutôt hors-norme est menée par une association (Équi’Grimpe) des Hautes-Alpes qui souhaite développer le transport équin en milieu naturel. Réputée pour son mauvais caractère et sa tête de mule, cet animal pourrait devenir un nouveau moyen d’effectuer des travaux de chantier de façon totalement écologique. Bien loin des pelleteuses et autres tractopelles. Ces deux mules paraissent parfaitement adapter à ces nouvelles conditions climatiques. Leur rythme de travail est plutôt effréné. Sur leurs dos, 100 kilos de gravats, 8 rotations par jour, 2,5 km aller-retour et des conditions météos changeantes liées aux reliefs haut-alpins.

Ce travail consiste à déblayer les gravats de ce chantier de réhabilitation d’une batterie située sur la presqu’île de Giens. C’est tout simplement parce qu’y accéder s’est avéré impossible pour des engins et trop lié aux conditions météo pour un transport en hélicoptère qu’il a été décidé de se tourner vers une tradition ancestrale, les mules.

Toutes têtues qu’elles sont, elles auront accompli le travail sans rechigner. 8 tonnes de gravats déblayées dans une cadence qui pourrait en effrayer plus d’un. La mule serait-elle devenue une ouvrière du BTP parfaite ? Exit la pollution sonore, bonjour le travail précis dans le respect le plus total de l’environnement !

Des mules sur le chantier du littoral

Un reportage France 3 – Des mules sur le sentier du littoral

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