L’akhal-téké est une légende vivante. Après avoir connu une longue histoire faite de gloire et de souffrances, il a aujourd’hui les pieds bien plantés dans le XXIe siècle, et la tête tournée vers un futur fait, enfin, de reconnaissance.
On trouve les traces de l’akhal-téké voici 5000 ans, dans une région située entre la mer d’Artal (au nord), l’Altaï et le Kopet Dag (au sud). Ces territoires se situent à une altitude qui varie entre moins 28 mètres aux bords de la Caspienne et 340 mètres vers l’est. Le climat dans ces contrées est très rude. Il s’agit d’une région sismique instable, parfois secouée par de violents tremblements de terre.
Dans les montagnes de l’Altaï, les archéologues ont mis à jour des tombeaux, datant de l’époque des Scythes, dans lesquels étaient conservés, parés de riches ornements, des chevaux ayant déjà la morphologie du cheval actuel. Alors que tous les autres ancêtres du cheval, à cette époque, ressemblaient plutôt au tarpan, d’un type plus primitif.
Les Scythes ont donc été parmi les premiers à domestiquer et surtout à utiliser le cheval. L’ancêtre de l’akhal-téké, fin et rapide, était sans doute la monture des terribles femmes guerrières de cette tribu, les premières amazones…