Le sac de pansage
Pour panser :
- brosse en chiendent et brosse douce
- étrille,
- cure pied,
- éponges.
Prévoir pour l'alimentation
Pour nourrir :
- seaux (pour l'eau et le grain),
- gamelles (son "assiette").
On peut caler un seau dans un pneu pour le maintenir si les ânes le renversent systématiquement.
Les longes et licols
On ne trouve pas de licol "spécial âne" dans le commerce. Les licols qui vont le moins mal sont ceux pour les chevaux, qui peuvent se régler à la muserolle, auxquels il faut rajouter des trous à la têtière.
Préférer les licols en coton, de section ronde si possible, qui blessent moins que ceux en sangle ou en nylon. Il est difficile d'y faire des trous pour les adapter, et les nœuds que l'on finit toujours par faire ne se défont pas bien. Ceux en cuir blessent rarement et il est facile d'y rajouter des trous, mais ils sont souvent chers et se perdent encore mieux que ceux en couleur.
Préférer les longes en chanvre, pas chères. Prévoir une longe "normale" pour mener en main, et une longue de 4 m en randonnée, pour pouvoir par exemple faire le tour d'un gros arbre. Éviter de faire des nœuds le long des longes.
A l'attache, on peut protéger la longe d'un bout de tuyau d'arrosage pour que l'âne ne risque pas de s'entortiller et se blesser. On peut aussi enseigner aux ânes à ne pas s'entortiller (les attacher, très long, et les surveiller de très prés, pour intervenir si besoin) ils comprennent assez vite.
Ne jamais laisser de licol sur un animal en liberté, surtout s'il y a des arbres où il pourrait s'accrocher. Préférer une petite ficelle qui casse vite, nouée autour du cou pour servir de poignée. Si cette ficelle est solide, l'animal risque de se pendre comme avec un licol ou simplement de s'y coincer le pied en voulant se gratter l'oreille.
Quand les ânes jouent entre eux, il aiment bien attraper le licol du copain, le copain est "prisonnier", et le licol tout "mâchouillé".
Quel que soit le harnachement (licol, bridon, bât, harnais d'attelage), il doit être adapté correctement à l'animal, sous peine de blessures. Les ânes ont la peau sensible, qui s'use très vite par frottement. Ces brûlures ne peuvent pas guérir si la cause n'est pas enlevée !, peuvent s'infecter, et dans tous les cas, sont douloureuses. Un âne gêné par une petite blessure travaille moins bien, est moins disponible et peut se dégoûter des moments partagés avec vous (ou quelqu'un d'autre).
Daniel Conan, élevage Cotent'âne, carnet de stage (formation d'ânier 1997 à l'Ânerie F46090)